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Bandeau théière calli

Bandeau théière calli

vendredi 25 novembre 2016

De retour de Shanghaï au Domaine Saint Julia

FÊTE DES VIGNES 2016
Portes ouvertes

SAMEDI 26

et

DIMANCHE 27 NOVEMBRE


Au Domaine SAINT JULIA
rue Richer de Belleval
à Murviel lès Montpellier



De 11 h à 19 h, Carolina et Régis Sudre vous convient à l'exposition

DE RETOUR DE SHANGHAÏ

Calligraphies, peintures chinoises
et leurs techniques

***  °°°  ***


Pour les fêtes, les propriétaires du Domaine vous proposent :

Coffret cadeau découverte
Magnum en coffret
1 bouteille pour un carton acheté
1 magnum pour tout achat de + de 140 €
- 15 % pour 2 cartons de rosés achetés


Renseignements :
regis.sudre@orange.fr
06 46 48 29 55 et 06 22 53 34 51
GPS caveau : 43.603668.3.735510

Récits de voyages en Chine

Le mois dernier, j'ai trouvé sur un éventaire du Marché aux Livres un ouvrage extrêmement intéressant qui s'intitule 

RECITS DE VOYAGES EN CHINE

Publié par le club France Loisirs et édité par Robert Laffont (1992), c'est un recueil d'aventures de route relatées par trois voyageurs au XIXe siècle : une femme de diplomate aux sens en éveil, un missionnaire lazariste friand d'anecdotes et un membre de société géologique pris par la morosité.


Le premier écrit est celui de Catherine-Fanny de Bourboulon (1851-1861), une écossaise qui a suivi son mari diplomate français pendant une dizaine d'années du Gobi à Macao,  en passant par Shanghaï et Pékin. Le récit (p. 11 à 48) s'articule en 3 chapitres : 
  1. A Pékin, promenade dans la ville chinoise
  2. Pique-nique au tombeau des Ming
  3. La traversée du désert du Gobi
Vient ensuite un récit -le principal du recueil- du père Evariste Huc, missionnaire lazariste qui quitte la mission mongole des Eaux Noires pour une grande expédition jusqu'à Lhassa de 1844 à 1846. L'histoire est tirée dans ses "Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet", imprimé en 1924 par l'Imprimerie des Lazaristes qui, dit-on, fut un best-seller en son temps. Il se divise (p. 48 à 165) en 12 chapitres :
  1. Préparatifs de départ
  2. Première étape importante : la ville de Tolon-Noor et ses grandes fonderies
  3. Accueil empressé dans la Ville-Bleue
  4. Violent orage et refuge troglodyte
  5. Un festin à la tartare
  6. Souffrances sur la route de Lha-Ssa
  7. Nouveau changement de costume et d'attitude
  8. Péripéties du voyage
  9. Une maladie dangereuse et sa guérison
  10. Procès et torture d'un bandit de grand chemin
  11. La proie des cancrelats sur le lac Pou-Yang
  12. La "Maison aux plumes de poule"
Nous trouvons en dernier la narration du comte Henri Russel-Killough (1858-1859), membre de la Société Française de Géographie et grand amateur de voyages, extraite de "Seize Mille Lieues à travers l'Asie et l'Océanie (Hachette, 1864) subdivisés en trois chapitres (p. 165 à 188) :
  1. Premier relais en mongolie
  2. En route pour le désert de Gobi
  3. Première impression de Péking
Ces fragments d'expériences de voyageurs intrépides dans une Chine pour eux hostile et étrange, sont de véritables bijoux en tant que témoignages des conditions de vie de l'Extrême Orient au XIXe siècle. Je ne résiste pas à la tentation de vous en faire partager un passage, extrait du récit du père Huc qui mentionne l'intervention d'un médecin chinois.

"Tout en approchant de notre lit, il débuta par des aphorismes qui nous parurent avoir quelque valeur.
J'ai appris, dit-il, que l'illustre malade était originaire des contrées occidentales. Il est écrit dans les livres que les maladies varient selon les pays ; celles du Nord ne ressemblent pas à celles du Midi ; chaque peuple en a qui lui sont propres ; aussi, chaque contrée produit-elle des remèdes particuliers et adaptés aux infirmités ordinaires de ses habitants. Le médecin habile doit distinguer les tempéraments, reconnaître le vrai caractère des maladies, et prescrire des médicaments convenables ; voilà en quoi consiste sa science. Il faut qu'il se garde bien de traiter ceux qui sont d'au-delà les mers occidentales comme les hommes de la nation centrale... 

Après avoir débité cette exposition de principes avec les remarquables inflexions de voix et un grand luxe de gestes, il attira à lui un large fauteuil en bambou, et s'assit tout à côté de notre lit, il nous demanda le bras droit, et, l'ayant appuyé sur un petit coussin, il se mit à tâter le pouls, en faisant courir lentement ses cinq doigts sur notre poignet, comme s'il eût joué sur le clavier d'un piano. Les Chinois admettent différents pouls, qui correspondent au cœur, au foie et aux autres principaux organes. Pour bien tâter le pouls, il faut les étudier tous les uns après les autres, et quelquefois plusieurs ensemble, afin de saisir les rapports qu'ils ont entre eux.

Pendant cette opération, qui fut extrêmement longue, le docteur paraissait plongé dans une méditation profonde ; il ne dit pas un mot ; il tenait la tête baissée et les yeux constamment fixés sur la pointe de ses souliers. Quand le bras droit eu été scrupuleusement examiné, ce fut le tour du gauche, sur lequel on exécuta les mêmes cérémonies.

Enfin le docteur releva majestueusement la tête, caressa deux ou trois fois sa barbe et ses moustaches grises, et prononça son arrêt : Par un moyen quelconque, dit-il en branlant la tête, l'air froid a pénétré à l'intérieur, et s'est mis en opposition, dans plusieurs organes, avec le principe igné ; de là cette lutte qui doit nécessairement se manifester par des vomissements et des convulsions. Il faut donc combattre le mal par des substances chaudes... 

Nos mandarins, qui venaient d'avancer précisément tout le contraire, ne manquèrent pas d'approuver hautement l'opinion du médecin. C'est cela, dit maître Ting, c'est évident, il y a lutte entre le froid et le chaud ; les deux principes ne sont pas en harmonie, il suffit des les accorder ; c'est ce que nous avions pensé...

Le médecin continua : La nature de cette noble maladie est telle qu'elle peut céder avec facilité à la vertu des médicaments, et s'évanouir bientôt ; comme aussi il est possible qu'elle y résiste, et que les dangers augments. Voilà mon opinion sur le sujet, après avoir étudié et reconnu les divers caractères des pouls... Cette opinion ne nous parut ni extrêmement hardie, ni très compromettante pour celui qui l'avait conçue...

Il faut, ajouta le docteur, du repos, du calme, et prendre, heure par heure, une dose de la médecine que je vais prescrire... En disant ces mots, il se leva, et alla s'asseoir à une petite table, où l'on avait préparé tout ce qui est nécessaire pour écrire.


Le docteur trempa dans une tasse de thé l'extrémité d'un petit bâton d'encre qu'il délaya lentement sur un disque en pierre noire ; il saisit un pinceau et se mit à tracer l'ordonnance sur une large feuille de papier. Il en écrivit une grande page ; quand il eut fini, il prit son papier, le relut attentivement à demi-voix ; puis s'approcha de nous pour nous en communiquer le contenu. Il plaça l'ordonnance sous nos yeux ; puis, étendant sur sa feuille l'index de sa main droite, terminé par un ongle d'une longueur effrayante, il nous désignait les caractères qu'il venait d'écrire à mesure qu'il nous en donnait une explication détaillée. 


Nous ne comprîmes pas grand'chose à tout ce qu'il nous dit ; le violent mal de tête dont nous étions tourmentés nous empêchait de suivre le fil de sa savante dissertation sur les propriétés et les vertus des nombreux ingrédients qui devaient composer la médecine ; d'ailleurs, le peu d'attention dont nous étions alors capables était entièrement absorbée par la vue de cet ongle prodigieux qui errait à travers un amas de caractères chinois ; il nous sembla comprendre pourtant que la base dur mède était le ta-hoang et le du-pi, c'est-à-dire la rhubarbe et l'écorce d'orange ; après cela il devait encore y entrer une variété considérable de poudres, de feuilles et de racines. Chaque espèce de drogue avait mission d'agir sur un organe particulier pour y opérer le résultat spécial ; cet ensemble d'opérations diverses produirait finalement le prompt rétablissement de notre santé.

Il est d'usage qu'on fasse bouillir ensemble, dans un vase de terre cuite toutes les drogues prescrites ; quand l'eau s'est suffisamment assimilée, par une longue ébullition, leurs propriété médicamenteuses, on la fait avaler au malade aussi chaude qu'il est possible. Ordinairement les médecines chinoises sont d'un aspect oléagineux et d'un noir très foncé, quoique tirant légèrement sur le jaune ; cette physionomie peu rassurante provient d'une certaine substance grasse et noirâtre que les médecins ont le bon goût d'introduire toujours dans leurs ordonnances ; cependant, quand on est parvenu à surmonter la répugnance des yeux, les remèdes chinois ne sont pas du tout pénibles à prendre ; ils ont toujours une saveur fade et un peu sucrée, mais jamais, comme ceux de nos pharmaciens d'Europe, ce goût nauséabond qui fait bondir le cœur et soulève à la fois l'organisation tout entière.

... La prodigieuse quantité de drogues qui entrent dans la composition des médecines chinoises nous a toujours frappé, et nous n'oserions pas assurer que cette particularité ne vient pas précisément de ce que c'est le même individu qui prescrit et vend les remèdes. La crainte de se voir rançonner par l'avidité des médecins a donné naissance à un usage fort bizarre, mais qui entre parfaitement dans les goûts des Chinois. Le médecin et le malade se laissent aller à une sérieuse discussion touchant la valeur et le prix des remèdes indiqués. Les membres de la famille prennent part à ce singulier marchandage ; on demande des drogues communes, peu chères, on en retranche quelques unes de l'ordonnance, afin d'avoir moins à débourser. L'efficacité de la médecine sera peut-être lente ou douteuse ; mais on patientera et on courra la chance. On espère, d'ailleurs, que le retranchement ne gâtera rien ou qu'une dose plus ou moins considérable pourra obtenir à peu près le même résultat. Il faut convenir que, le plus souvent, il n'y a en effet aucun inconvénient ; qu'on adopte un remède ou un autre, qu'on absorbe peu ou beaucoup de liqueur noire, cela ne fait ordinairement ni froid ni chaud. Le médecin, après avoir longtemps discuté, finit toujours par livrer sa marchandise au rabais, parce qu'il est bien sûr que, s'il se montrait trop tenace dans le prix de ses ordonnances, on irait essayer de se faire guérir dans une autre boutique."



mardi 11 octobre 2016

GAO Shuang - 高 爽 - Une artiste confirmée


GAO Shuang (高 爽)* est une jeune artiste chinoise
qui vit et enseigne à Montpellier


Hiver-brume, 32 x 61 cm - 2011


Née en 1976 à Pékin, GAO Shuang y a obtenu, en 1998, à l'âge de 22 ans, un maîtrise d'art à l'université de Tsinghua. C'est peu après qu'elle décide de partir s'installer en France. 
En 2007, à elle obtient un Master (LMD branche internationale) en  Etudes culturelles - Domaines : art, lettres et langues - à l'université Paul Valéry de Montpellier, ville qui a capté son cœur et où elle enseigne la peinture traditionnelle chinoise depuis maintenant plus de 15 ans.

Sa dernière exposition "Peinture chinoises" à Grabels, une commune limitrophe de Montpellier, a accueilli, du 30 septembre au 6 octobre derniers quelques une de ses peintures sur papier ainsi que les travaux de ses élèves. Le thème : l'automne. Lors de cette exposition, madame Gao, qui avait revêtu une robe traditionnelle chinoise pour l'occasion, a effectué en direct une peinture de glycines pleine de charme et de force avec un coup de pinceau très sûr et personnel.

L'artiste et une de ses élèves

Pour ceux et celles qui seraient intéressés par des ateliers ou des stages de peinture traditionnelle chinoise, GAO Shuang est joignable au 06 72 16 13 91 ou par mail à : gao.shuang@wanadoo.fr.

On peut également se renseigner directement auprès de l'Institut Confucius de Montpellier à : info@institut-confucius-montpellier.org, qui organise notamment un stage de cinq sessions de 2 heures chacune, soit 10 heures en tout les vendredis 18 et 25 novembre suivis des vendredis 2, 9 et 16 décembre 2016, de 18 h 30 à 20 h 30. Tarif :100 € en tout, ce qui revient à 10 € de l'heure. Voir aussi sur leur site :
https://www.institut-confucius-montpellier.org/agenda/cours-de-peinture-traditionnelle-chinoise-debutant-2/.

Madame GAO Shuang est également sur Facebook  : 
https://www.facebook.com/peinturechinoise/.


* A noter : les noms chinois s'écrivent avec le nom de famille en premier.

samedi 17 septembre 2016

L'écriture sigillaire

Comme son nom l'indique, l'écriture sigillaire, ou "Zhuan Shu", provient de son utilisation sur les sceaux. On peut la voir encore sur quelques bronzes antiques qui remontent à la dynastie des Zhou de l'Est, du VIIIe siècle avant notre ère.




Ce style d'écriture est communément divisé en deux : le grand et le petit sceau ou sigillaire. Le grand sceau (大篆da zhuan) comporte encore certains caractères qui remontent aux dynasties précédentes, connues sous le nom de "Jia Gu Wen" (甲骨文), qui veut dire écriture sur os ou carapace, dont on a pu justement retrouver des gravures sur des carapaces de tortues ou encore sur des os d'omoplates et dont certains vestiges datent de plus de 3.000 ans. Contrairement à ce que certains ouvrages ont laissé croire, il semblerait que leur origine ne soit pas divinatoire mais médicinale. Le petit sceau (小篆 xiao zhuan), quant à lui, se retrouve postérieurement à l'unification de la Chine pendant la dynastie Han, qui débute en 221 avant J.-C.



Peu à peu les idéogrammes se transforment et un nouveau style d'écriture est utilisé dans les documents officiels : celui des scribes, ou "Li shu", dont les traits sont plus proportionnés et tiennent chacun dans un carré imaginaire.. Ce style sera transformé progressivement jusquà devenir, sous les Han, l'écriture régulière, ou "Kai shu", que l'on continue d'utiliser de nos jours, en même temps que des variantes plus artistiques



Avec le temps, les calligraphes successifs ont permis une écriture plus légère, que l'on nomme l'écriture courante, puis ont apporté une note artistique et plus personnelle, avec la Cursive, au tracé plus rapide et presque lié.





vendredi 12 août 2016

L'impératrice Cixi




C'est une remarquable biographie de l'impératrice Tseu Hi (Cixi en Pinyin) que je viens de lire. Le texte de l'auteure, Jung Chang, est superbement bien traduit de l'anglais par Marie Boudewyn. Le livre (477 pages dont 52 photos et une carte) est sorti en 2015 aux Editions Jean-Claude Lattès pour la traduction française. Jung Chang est également l'auteure de la saga "Les cygnes sauvages" (1992) et, en collaboration avec Jon Halliday, de "Mao, l'histoire inconnue".

L'histoire commence en 1852. La future impératrice a alors 16 ans. Tseu Hi est choisie comme l'une des concubines de l’empereur XianFeng. À la mort de celui-ci en 1861, leur fils de cinq ans lui succède sur le trône. Tseu Hi organisa aussitôt avec la complicité de l’impératrice officielle Zhen, qui elle n’avait pas d’héritier mâle, un coup d’état en interne -et sans effusion de sang- qui fit d’elles deux les impératrices douairières de la Chine. 

A la mort de Zhen, quelques années plus tard, Tseu Hi prit seule les rennes du pouvoir.
Sous son autorité, la Chine, qui passait alors pour un pays arriéré, s'est doté d’à peu près tout ce qui caractérise un état moderne : industries, chemin de fer, électricité, télégraphe, téléphone, eau courante, éducation, sans oublier une armée et une marine équipées à la pointe du progrès et la préparation d'une constitution qui devait faire entrer la Chine parmi les monarchies constituantes. Et ce fut elle qui abolit d’atroces châtiments tels que « la mort des mille coupures » ainsi que le bandage des pieds des femmes de l'élite.

Tseu Hi dut faire face à des crises nationales décisives : la rébellion sanglante des Boxers, les guerres contre la France et le Japon, l’invasion de huit puissances alliées, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis, et sut s'apporter l'amitié des puissances étrangères.

Jung Chang  nous amène au cœur même de l'extraordinaire Palais d’Été et du harem de la Cité Interdite où Tseu Hi vivait entourée d’eunuques. Elle nous fait pénétrer, grâce à une bibliographie impressionnante et des recherches durant cinq années, dans un monde secret qui nous révèle une impératrice jusqu'alors réputée cruelle et tyrannique et qui s'avère également une personnalité ouverte et sensible.


dimanche 17 juillet 2016

L'armée de terre : Pas de traces historiques



Suite au billet que j'avais écrit sur la polémique concernant l'Armée de Terre du Premier Empereur de Chine, Qin Shi Huangdi (voir https://culture-chinoise.blogspot.fr/2013/06/armee-en-terre-cuite-info-ou-intox.html), j'ai pu lire un encart dans "Chine de pékin à Hong Kong" des Guides Bleus d'Hachette - Edition 2010- qui me fait encore me questionner.


En effet, l'auteur de l'encart indique que l'aménagement du tombeau du Premier Empereur est connu par la relation qu'en fit l'historien Sima Qian (v. 135 - 93 av. J.-C.). Ce dernier avait écrit dans ses "Mémoires historiques" (trad. Chavannes) : 


"Dès le début de son règne, Shi huangdi avait fait creuser et arranger la montagne Li. Des palais, toutes les administrations, des ustensiles merveilleux, des joyaux et des objets rares y furent transportés et enfouis et remplirent [la sépulture]. Des artisans reçurent l'ordre de fabriquer des arbalètes et des flèches automatiques ; si quelqu'un avait voulu faire un trou et s'introduire dans la tombe, elles lui auraient soudain tiré dessus. On fit, avec du mercure, les cent cours d'eau, le fleuve Bleu et le fleuve Jaune, et la vaste mer ; des machines les faisaient couler et se le transmettaient les unes aux autres. En haut étaient tous les signes du ciel ; en bas toutes les dispositions de la terre. On fabriqua avec de la graisse de baleine des torches qu'on avait calculé ne pouvoir s'éteindre de lontemps [...]. On planta des herbes et des plantes pour que la tombe eût l'aspect d'une montagne".

Or, il est à noter qu'aucune indication n'a été donné par cet historien sur l'armée de terre cuite de Xi'An exposée sur une vaste étendue au Musée des Guerriers, à quelques kilomètres du Tumulus de Qin Shi Huangdi. Comment se peut-il qu'il n'ait mentionné nulle part une telle oeuvre qui est censée avoir duré plusieurs dizaines d'années à mettre en place, avec des techniques d'une modernité incroyable et qui a du réquisitionner une grande partie de la population de toute une région ? La fosse n° 1, ouverte en octobre 1979, à elle seule recouvre environ 6.000 fantassins de terre, dont plus de 1.000 ont déjà été dégagés. La fosse n°2, repérée en mai 1976 et ouverte en 1994 comprend quatre corps d'armée, ainsi qu'une "splendide épée chromée, toujours coupante après 2.200 ans". Notons au passage que la première utilisation du chrome connue de par chez nous date de 1797, lorsque Nicolas Louis Vauquelin reçut quelques échantillons de crocoïte (chromate de plomb) auxquels il ajouta de l'acide chlorhydrique. Ce même Vauquelin découvrit ensuite qu'il pouvait isoler le chrome métallique en chauffant l'oxyde dans un four à charbon. 




dimanche 3 juillet 2016

Grilles d'écriture


Des grilles d'écriture sont disponibles en ligne sur le site :


Les caractères chinois sont constitués de plusieurs "clés" indiquant les racines idéographiques, sémiologiques et/ou phonétiques d'un mot. Ces caractères sont constitués de plusieurs traits, tracés dans un ordre défini et qui doivent prendre place dans un carré imaginaire afin de respecter des proportions harmonieuses. Le site du lien vous permet de préparer vos propres grilles, selon les caractères que vous voulez vous entraîner à écrire.


Chaque trait ou chaque clé doit s'insérer à sa place et c'est pourquoi, lors de l'apprentissage de l'écriture chinoise, les élèves s'entraînent à les calligraphier sur des feuilles ou des cahiers munis de cases dans lesquelles des traits sont insérés (l'équivalent de nos lignes d'écriture à l'école). Ces traits divisent chaque case en plusieurs parties égales, carrées ou triangulaires, soit les deux, ce qui permet de bien situer chaque partie de la combinaison de traits dans le carré où il s'insère.

Les grilles d'écriture sont parfois pré-écrites dans les premières cases, avec les traits de plus en plus transparents dans les suivantes, afin de prendre dans un premier temps l'habitude du tracé. 


Pour l'écriture simple au stylo bille ou au crayon, n'importe quel papier peut être utilisé et les carreaux seront de petite taille, mais pour la calligraphie, qui se fait à l'aide d'un pinceau spécial et d'encre très noire à base de suie et de résine, il est nécessaire de prendre comme support un papier de mûrier ou de riz, afin d'absorber juste ce qu'il faut d'encre. Les cases seront plus grandes. On peut trouver ces papiers dans les magasins spécialisés.



mercredi 29 juin 2016

He Jiahong


En mars dernier, grâce à l'Institut Confucius, j'ai eu l'opportunité d'assister à une conférence du romancier chinois HE JIAHONG (何家弘). La particularité de cet auteur est que c'est un universitaire spécialiste en droit chinois, en système judiciaire et en criminologie. C'est en 1953, pendant les années Mao, qu'il naît à Pékin. A l'âge de 16 ans, en 1969, il est volontaire pour aller travailler dans une ferme-usine du Heilongjiang, au nord du pays. 



Mais la mort de Lin Biao, en 1971, alors qu'il tentait de fuir la Chine, est pour lui un choc et une remise en question du modèle communiste. Il revient en 1977 à Pékin mais se voit écarté de l'université du fait de ses antécédents familiaux (son père et son grand père étaient membres du Kuomintang). Il travaille dans le bâtiment puis comme plombier jusqu'à 1979 où il réussit enfin à rentrer à l'Université de Pékin et y étudie le droit. Il obtient son Master en 1986. Il part ensuite pour Chicago où il obtiendra un Doctorat en droit en 1993. Il rentre alors en Chine et devient enseignant tout en participant aux réformes et procédures judiciaires de son pays. Il enseigne aujourd'hui à l'Université du Peuple, considérée comme l'une des meilleures universités de Pékin. Auteur de multiples articles sur le droit et correspondant d'Amnesty International, il s'est engagé contre la peine de mort et la prolifération des armes. 


C'est avec un grand plaisir que j'ai lu "Le mystérieux tableau ancien", un roman policier publié en 1997. Je l'avais pioché un peu au hasard à ma médiathèque, croyais-je avant de me rendre compte, une fois le roman terminé, que j'avais assisté il y a quelques mois à peine à la conférence qui s'est tenue à l'Université Paul Valéry de Montpellier (en Chinois, avec une traductrice). Le roman raconte l'histoire d'un avocat, Hong Jun, sorte de Sherlock Homes chinois, qui est chargé par la femme d'un chercheur dans une société pharmaceutique qui a le vent en poupe, de trouver la raison qui a conduit se dernier à perdre la mémoire. L'enquête est rendue difficile par l'implication de politiciens et hommes d'affaires corrompus et la naïveté d'une jeune chinoise qui tombe dans les bras d'un soi-disant peintre. Le roman tient le suspense tout du long et l'assistante de Me Hong, Song Jia, est un personnage très attachant.

Ses autres romans :
  • Crime de sang (Feng Nü),1995, Ed. L'Aube.
  • L'énigme de la pierre Oeil-de-dragon (Long yan shi zhi mi ren sheng wu qu), 1996, Ed. L'Aube.
  • Crimes et délits à la Bourse de Pékin (Gushi muhou de zuie), 1996, Ed. L'Aube.
  • Crime impuni aux monts Wuyi (Wu zui mou sha), 2012, Ed. L'Aube.

 
 

samedi 4 juin 2016

Karamay - 克拉瑪依


Kèlāmǎyī (克拉瑪依), c'est le nom de la ville plus connue ici sous l'appellation de KARAMAY, qui signifie "huile noire" en ouïghour (قاراماي). 

C'est en 1955 que naît cette ville, qui fut construite à l'occasion de la découverte de gisements pétrolifères et de gaz dans cette région autonome du XinJiang* Ouïghour, ex Turkestan oriental, située à l'extrême nord-ouest de la chine, au nord du Tibet. Elle est distante de 380 km de la capitale de la province Urümqi, au sud-est, qui faisait partie de la "route de la Soie" et à laquelle elle est reliée par un vol quotidien depuis son aérodrome. La province à l'histoire mouvementée a été revendiquée en 1911 par les Chinois lors de la création de la République de Chine et une partie a été intégrée en 1949, suite à la disparition dans un accident d'avion -que certains qualifient de "mystérieux"- des dirigeants du Turkestan oriental qui se rendaient à un entretien avec le dirigeant Mao Dzedong.


Peuplée principalement à l'origine d'Ouïghours, dont la langue est d'origine turque, cette région quasi désertique s'est ensuite peuplée de Kazakhs, de Hui, de Kirghizes et de Mongols (le Kazakhstan se trouve à l'ouest et la Mongolie au nord), puis plus récemment, depuis l'exploitation du pétrole, par des Han ou chinois continentaux qui formaient environ 6% de la population en 1949 et 42% à présent.

Si je vous dis deux mots sur cette ville, c'est que mon professeur de Chinois en est originaire. Curieuse comme je suis, j'ai voulu en savoir un peu plus. J'ai appris notamment qu'en 1994, un incendie terrible avait fait plus de 300 morts, dont 288 enfants et 36 enseignants, dans un théâtre de la ville, le "Théâtre de l'amitié". J'ai lu sur Wikipedia que certains survivants affirment avoir vu une fonctionnaire se lever et entendu s'écrier "Asseyez-vous, camarades ! Ne bougez pas ! Laissez les dirigeants sortir en premier !" (en chinois : 同学们坐下, 不要动, 让领导先走). Et en effet, les dirigeants ont pu s'en sortir. Par la suite, la phrase serait devenue une expression populaire sur Internet signifiant qu'en situation d'urgence, ce sont les représentants du gouvernement qui ont la priorité sur les gens. Cette expression aurait même été reprise par le chanteur Zhou Yunpeng (周雲蓬).

J'ai également appris que de violentes manifestations indépendantistes et des attentats avaient eu lieu dans la région en 1997, 1999, 2008 et 2009. D'après plusieurs documents, le peuple Ouïghour s'est soulevé à maintes reprises depuis la domination chinoise et la destruction de tous les livres du Coran pendant la Révolution Culturelle. 


Comme tous les complexes bénéficiant de la manne des compagnies pétrolières, Karamay s'est développé avec des fonds lui permettant une expansion rapide et un bien-être supérieur à celui d'autres villes du pays. J'ai lu, entre autres, que la petite cité pétrolière, qui compte environ 200.000 habitants, était connue comme étant la plus propre de Chine et qu'elle a pu se doter d'infrastructures modernes et attrayantes. 

La région est constituée d'une immense plaine aride de type steppe. Une de ses attractions géologiques proche de Karamay est la "ville fantôme", sorte de joli petit canyon désertique parsemé de vagues rocheuses de grès ocre où l'on peut voir les différentes strates, que les touristes sont invités à visiter en petit train ou à dos de chameau. 





A côté de l'or noir, l'or blanc :
Le XinJiang Ouïghour est bordé au nord par le massif de l'Altaï et au sud par les monts TianShan (Monts Célestes), sur les contreforts desquels on trouve quelques pistes de ski. Mon professeur nous a d'ailleurs dit y avoir skié depuis sa plus tendre enfance. Depuis 1999, une zone agricole de 333 km2 a été mise en place à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, à grands renforts d'irrigation, de façon à moins dépendre des importations d'autres régions.



* XinJiang signifie "nouvelle frontière". Au sud de la région se trouve le désert du Taklamakan (l'un des plus grands du monde), ainsi que celui de Dzoosotoyn Elisen, où se trouve le pôle terrestre d'inacessibilité, c'est-à-dire que c'est le point du globe le plus éloigné d'un rivage marin (à 2.600 km de la côte la plus proche), et le désert de Kumtag.
Si l'histoire de la région vous intéresse : http://www.diploweb.com/p7kell2.htm

Anecdotique : Le journal Libération du 6 août 2014 indiquait que Karamay "a interdit aux hommes barbus et aux femmes voilées du hijab de prendre les transports en commun" durant une compétition sportive qui devait s'achever 12 jours plus tard. Le Quotidien de Karamay en profitait pour prévenir : "Ceux qui ne coopèrent pas avec les équipes d'inspection auront affaire à la police". 
D'après un article de WordPress, les Ouïghours refuseraient de s'aligner sur le fuseau horaire de Pékin (2 et 3 heures de décalage selon les fuseaux internationaux) et continuent de pratiquer leur culture et leurs traditions musulmanes. De plus, ils s'interdiraient les mariages "mixtes" avec les Chinois et seraient en train de se radicaliser. Un signe extérieur de cette radicalisation : les femmes se voilent de plus en plus et les hommes portent davantage la calotte.

Controverse artistique :
En 2015, l'artiste britannique Anish Kapoor -vous savez, celui qui a exposé ses œuvres monumentales dans le parc de Versailles la même année- s'est élevé contre ce qu'il considère comme une forme de plagia. En effet, cette année-là, la ville de Karamay a fait édifier une structure qu'ils nomment parfois "la grosse goutte de pétrole", ce minerai étant le symbole de la prospérité de la ville. Voici un visuel de ce charmant haricot inoxidable dont je n'ai pas retrouvé l'auteur :


Ce que Kapoor reproche à cette oeuvre, c'est de s'être un peu trop largement inspirée de son oeuvre à lui, le fameux "Cloud Gate" à base d'oxyde de fer poli qu'il a fait ériger à Chicago de 2004 à 2006 et dont voici un cliché :



mardi 31 mai 2016

Formation professionnelle - Chinois oral pratique


Formation professionnelle – demandeurs d’emploi
CHINOIS ORAL PRATIQUE
avec ARRIMAGE LANGUES et l’Institut CONFUCIUS de Montpellier
du 5 au 23 septembre 2016
PRQ 2016 – TRAVAILLER EN ANGLAIS, ESPAGNOL,ALLEMAND, CHINOIS, RUSSE
15Q01401966I01S102 (Action financée par la Région LRMP à hauteur de 70 504€)
105 heures de CHINOIS ORAL PRATIQUE pour les demandeurs d’emploi
Réunion d’information et entretien de sélection le lundi 30 juin à 10h à l’institut Confucius
 Objectifs :
Apporter des connaissances permettant de faciliter et d’enrichir la relation commerciale et humaine au service des clients/fournisseurs Chinois. Communiquer avec un vocabulaire simple et des phrases courantes.

mercredi 16 mars 2016

France-Chine - Quand deux mondes se rencontrent

France-Chine - Quand deux mondes se rencontrent, c'est le titre d'une sorte de petit guide historique écrit par Muriel Détrie, qui a enseigné plusieurs années en Chine et au Japon et qui est actuellement maître de conférences à la Sorbonne. L'ouvrage est publié chez Gallimard depuis 2004.



XVIIe siècle, 1687, Louis XVI a envoyé les premiers missionnaires jésuites en Chine à la cour de l'empereur Kangxi. Depuis lors, les échanges se font de plus en plus nombreux, qu'ils soient intellectuels ou artistiques.

Muriel Détrie sait bien nous narrer ces échanges, l'attirance des Chinois pour la Science et les idées occidentales, le désir des Français de connaître, par exemple, le secret de la fabrication de la soie ou de la porcelaine fine et le besoin, de part et d'autre, de mieux comprendre une civilisation si éloignée de la sienne. De ces contacts entre les cours royale de France et impériale de Chine naissent une curiosité intellectuelle réciproque et des échanges artistiques féconds jusqu'à ce que l'impérialisme du XIXe siècle ne vienne changer la donne.

A Shanghai se crée une enclave française. Le commerce va bon train. Peu à peu, quelques intellectuels chinois reviennent de France où ils ont appris, en tant qu'étudiants-ouvriers, les rudes lois du labeur en usine et la contestation sociale. En 1860, suite à des émeutes, les Français saccagent le Palais d'Eté et le dialogue est rompu.

Au XXe siècle, la France apparaît comme inspiratrice des mouvements révolutionnaires et patrie des droits et de la justice. Dans l'hexagone, les sympathisants à la révolution culturelle chinoise s'emparent de l'opinion pour éveiller les consciences. A présent, à l'orée du XXIe siècle, une nouvelle page est en train de se tourner avec de nouveaux modes de relations qui témoignent d'une fascination mutuelle qui ne cesse de s'enrichir de part et d'autre.

Le petit ouvrage de Madame Diétrie est bien documenté, bien expliqué et accompagné de nombreuses illustrations. C'est un plaisir de le feuilleter et on en sort moins bête.


mardi 1 mars 2016

l'ABC-daire de la Chine

La médiathèque de "La Gare" de Pignan (34) m'a prêté un ouvrage sur la Chine qui se présente sous la forme de brefs reportages thématiques classés par ordre alphabétique et que je recommande à tous les assoiffés de culture chinoise :




L'ABC-daire de la Chine, de Philippe Paquet, aux Editions Philippe Picquier, est illustré par Cabu et date de 2004. Philippe Paquet est un journaliste sinologue belge qui couvre les actualités chinoises au quotidien "La libre Belgique", qu'il a présidé pendant 8 ans. Auteur de la biographie de la femme de Chiang Kai-Shek -"Madame Chiang Kai-Shek. Un siècle d'histoire de la Chine"- il a été récompensé par de nombreux prix littéraires. Quant à l'illustrateur-humoriste Cabu, qui fut un grand amoureux de la Chine, je crois qu'il n'est plus à présenter, notamment depuis son décès lors du massacre dans les locaux du magazine "Charlie Hebdo".

C'est un petit tour de la Chine sociale, politique, culturelle, agricole et urbaine qui nous est proposé ici avec un regard lucide mais bienveillant sur ce pays aussi vaste dans ses dimensions que dans ses façons de vivre. De "Adoption" à "Yang", en passant par "Diaspora", "Femmes", "Corruption", "Toilettes", "Plage", "Sida" ou encore "Tintin", ce ne sont pas moins de 57 rubriques sur 195 pages qui vous éclaireront sur l'histoire et les moeurs des chinois contemporains.

Extrait de la rubrique "Marché" :

Le communisme ouvrit une parenthèse en fermant le marché. Sauf aux périodes d'excès comme la famine engendrée par le "Grand Bond en avant" (1958-1961) et le chaos provoqué par la Révolution culturelle (1966-1976), la Chine s'en est comparativement mieux tirée que les autres pays socialistes. Il n'empêche que, pendant quelques décennies, sa population a navigué entre disette et pénurie. Les produits de base étaient disponibles mais rationnés et la réponse qu'on était le plus susceptible de recevoir quand on demandait une marchandise dans un magasin d’État était "Mei you !" ("Il n'y en a pas").

Extrait de la rubrique "Logement" :

"Celui qui n'a pas de logement ne trouve pas de femme, mais celui qui n'a pas de femme ne trouve pas de logement", affirmait il n'y a pas si longtemps un adage chinois exprimant autant le désespoir des candidats au mariage que l'absurdité de la pénurie de logements. Ceux-ci, en effet, n'étaient octroyés, dans le système planifié de l’État socialiste, qu'aux couples mariés depuis plusieurs années; célibataires et jeunes époux logeaient le plus souvent dans les dortoirs de leur entreprise ou chez leurs parents. Ce cauchemar appartient désormais au passé. Avec l'accession quasi généralisée à la propriété, le régime communiste se flatte aujourd'hui d'avoir réussi non seulement à nourrir toute la population mais à la loger. Au point que, pour se saluer, assurait la revue officielle La Chine dans sa livraison de mai 2001, l'expression "Avez-vous mangé ?" a cédé la place à "Avez-vous déménagé ?".






jeudi 18 février 2016

Zodiaque chinois 2016 : Serpent, Cheval et Chèvre

Voici les prévisions du zodiaque chinois pour 2016 pour les dernier signes : Serpent, Cheval et Chèvre (ou Mouton). Les 9 autres signes sont détaillés dans les billets précédents, ainsi que la tendance générale. En bas d'article : lien sur le site de Chine-Nouvelle, où vous pourrez obtenir votre signe, si vous ne le connaissez pas déjà.



LE SERPENT


Beau séducteur que ce serpent ! Et beau parleur, plein d'humour avec ça ! Cette année 2016 va vous gâter de façon insensée. La chance vous sourit et même rit aux éclats. Vous aurez des opportunités incroyables à ne pas rater.

D'abord, côté relationnel, votre façon d'être fera fondre les glaces de l'Hymalaya. Une histoire d'amour pourrait véritablement commencer cette année. Sexy et attirant, votre charme ne résistera pas. Oh, mais attention à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ! Une conquête ne vous suffit-elle pas ? Votre goût de l'aventure est peut-être à modérer. Il vous faudra faire face à des échanges que vous n'attendiez pas. Pour autant, vous gagnerez à suivre votre cœur et rester sourd aux injonctions qui en font fi.

Ensuite, côté sous-sous, ceux-ci vont fructifier sans aucun doute. Des projets, vous n'en manquez pas, ils arrivent d'ici et là et vous vous faites un plaisir d'y mettre la forme, de les agencer pour un résultat probant. Votre audace et vos calculs vous aideront à mettre tout ça en forme. Ayez confiance, vous allez pouvoir prouver votre vraie valeur.

Pour clore ces prévisions vous concernant, il n'est que de dire que votre santé sera solide comme un roc. Vous ferez attention à votre forme et à votre alimentation. Bravo ! Cela vous réussit. Vous avez compris que le sommeil et un équilibre en vitamines et magnésium renforceront vos défenses naturelles. De même qu'une bonne dépense physique, à pied, à skis, en bateau ou à cheval, réveillera votre tonus. 



LE CHEVAL


Elégant et fougueux, le cheval est souvent impatient. Cette année du Singe vous donnera les ailes de Pégase pour voler plus loin (vers l'aventure au galop) et rencontrer plus de monde. Votre besoin de liberté sera ainsi assouvi. Enfin, en partie...

Pour ce qui est du domaine sentimental, vous allez être comblé par une nouvelle très agréable. Par ailleurs, un déménagement ou changement de situation semble voir le jour. Vous aurez assez d'entrain pour mener les changements avec vivacité et panache et ces changements vous rendront heureux.

Je vois un engagement politique ou quelque chose qui y ressemble. Vos projets vont mûrir et les contacts établis joueront en votre faveur. Des accords seront passés. Votre esprit plus serein vous aidera à faire avancer tout cela à un rythme régulier. Certes, les retombées financières n'arrivent pas de suite, mais le printemps verra déjà le début d'entrées financières bien utiles (et attendues).

Forme : C'est drôle comme vous vous souciez de plus en plus de votre santé et de ce que vous mettez dans votre assiette ! Et vous avez raison, une bonne alimentation fait une bonne santé morale et physique. Attention toutefois à ne pas pousser vos efforts au-delà de votre capacité. Donnez-vous des moments pour souffler et tout ira bien.



LA CHEVRE 


Sympa, la chèvre ! Une personnalité très attachante. Hélas, son influençabilité peut lui jouer des tours. Messieurs et mesdames les chèvres, vos amis disent de vous que vous êtes la joie de vivre personnifiée et beaucoup ont plaisir à vous avoir dans leur entourage pour donner du peps à leurs soirées ou leur redonner le moral lorsqu'ils en manquent. Vous êtes un soutien précieux. 2016 ne vous comblera peut-être pas au niveau des finances, mais côté amitié, vous aurez 20/20 et le tableau d'honneur.

Sentimentalement, l'année 2016 vous réchauffera le cœur mais vous devrez faire barrage aux médisances et aux rancoeurs de votre entourage pour que votre passion puisse s'épanouir comme vous le souhaiteriez. En couple, vous aurez plaisir à partager de très agréables moments. Célibataire, l'amour risque de frapper à votre porte entre juin et septembre. Ne laissez pas à d'autres le soin de gérer vos histoires de cœur, c'est votre vie. Ecoutez-vous.

Argent : Vous avez des idées. Pourtant, le package n'est pas forcément assez solide pour tenir la route. Il vous faudra redoubler d'efforts pour présenter un projet solide et viable. Vers le mois de juin, la chance -ou des relations- vont vous aider, mais il faudra avoir bien dégrossi votre dossier au préalable pour que cette aide soit fructueuse sur le long terme. 

Côté forme, cette année va vous aider à vous poser, à vous recentrer. Vous aurez plus de facilité à vous projeter dans l'avenir avec confiance. L'année du singe vous apportera le plaisir unique de savoir apprécier toutes les bonnes choses de la vie. Et vous en profiterez bien.

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Pour connaître votre signe astrologique chinois :
http://www.chine-nouvelle.com/astrologie/signe-chinois.html